Parce qu’une partie de nous a encore avantage à y croire…
Julie aime sa nouvelle vie. Avec les années, elle a appris à faire confiance. Elle est entourée d’amis et d’activités plutôt qu’isolée comme autrefois. Au travail, sa relation avec les autres est agréable. Mais, quand on lui a demandé d’animer une formation au bureau, la panique s’empara d’elle. Bien qu’elle connaît le sujet sur le bout de ses doigts, il lui sembla qu’elle n’avait rien à dire. Elle reconnut bien cette envie d’aller se cacher sous les couvertures… comme avant, dans le temps où elle restait seule dans son coin.
Mais où était passé cette belle confiance ? Pour l’instant, la peur d’être ridiculisée prenait toute la place et l’envahissait. Une partie d’elle venait d’être réveillée. Sans contexte, cette peur serait restée latente ou dormante. Mais ça ne veut pas dire qu’elle n’existe pas.
Sans s’en rendre compte, nous avons souvent tendance à éviter nos peurs en évitant les situations. Les peurs sont excellentes pour influencer ou même diriger nos vies. Sous ces peurs se cachent des croyances qui nous entrave et nous limite, ce qui nourrit et encourage les peurs.
Pendant que Julie croit que d’être avec les autres est nourrissant et agréable, une partie de Julie pense encore que les gens vont se moquer d’elle. Il est possible de communiquer avec une partie de soi, de répondre à ses besoins émotifs et de changer ses croyances afin de dissoudre une peur.
Paule Bergeron